Dimanche 7 mai
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12:26
Claire gueulait " raccrochez espèce d'enfoiré de chien de garde ! Amenez-nous au parking des Invalides... " Del Orto optempérait et, comme ils étaient déjà rue de Grenelle, quelques minutes plus tard, la limousine dévalait la pente. Les pneus miaulaient. Emmanuel geignait doucement. " Garez-vous près de cette camionnette ! " La voix de Claire impérieuse et haletante claquait dans l'habitacle alors qu'Emmanuel implorait. Del Orto coupait le contact. " Descendez ! " Il ouvrait la portière en jetant un regard égrillard en direction du cul levé de Claire.
L'éclairage violent jetait sur le sol plastifié une lumière de scialithique. Del Orto, bras balants, allait se placer à l'avant de la limousine et attendait. Ce ne fut pas long, Emmanuel s'était épandu dans la bouche de Claire et il pleurnichait comme un bébé, reniflant, en tenant entre ses mains son sexe qui se courbait comme un lombric juste sorti de terre. A la vue de Claire, nue, juchée sur ses hauts talons, Del Orto cru qu'il allait éjaculer dans son froc. Il s'empoigna les burnes en faisant pression sur sa bite pour qu'elle retrouvât un peu de self-control.
Claire pointait son index droit vers le sol. " Couché ! " Del Orto éberlué par une telle injonction la contemplait comme un poisson privé de son milieu naturel. " Couché j'ai dit ! Ton maître te paye pour obéir enflure. Grouilles-toi je veux profiter du meilleur de ta bandaison gros plein de merde ! Libères-là tout de suite que je puisse admirer cette horreur " Tétanisé Del Orto n'esquissait aucun mouvement. Claire lui déboutonnait sa braguette prestement, plongeait sa main sous le slip et faisait émerger son sexe rosâtre.
Par L'inconnu du 45
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Samedi 6 mai
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10:53
Claire désincarcérait le sexe sec d'Emmanuel et l'engloutissait. C'était pour elle une première, elle se laissait aller et avec une dextérité qu'elle ne soupçonnait pas, de sa main gauche, dénouait la ceinture de son imperméable et se déboutonnait. Son corps splendide semblait s'épandre sur le blanc de la banquette et Del Orto les yeux rivés dans le rétroviseur bandait plus qu'un cerf à l'heure du brame. Emmanuel semblait tétanisée, tête en arrière, yeux clos, bras ouverts il s'offrait à la tornade qui s'abattait sur lui.
Le portable de Del Orto chantait un truc pourrac. Il mettait un temps fou à décrocher. Claire d'un poignet ferme s'activait. " Caresses moi ! " En chienne, cul levé, elle s'offrait. Del Orto conversait. " Oui elle est là. Oui elle est en mains mais jdois vous dire que c'est elle qu'a pris les choses en mains... " Il ricanait. " Pire qu'une chienne sauf votre respect. Jvois que ses deux belles fesses qui s'agitent dans mon rétro. Elle en demande. Même qu'elle parle maintenant et c'est pas triste. L'autre emmanché est un peu mou, c'est pas un étalon mais jcrois quel va le dégeler la salope..."
Par L'inconnu du 45
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Vendredi 5 mai
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10:28
Claire se ressaisissait en apercevant la trogne de Del Orto derrière la porte vitrée, ses yeux lubriques, sa bouche torve et ses oreilles éléphantesques . Elle esquissait un sourire en direction du grand jeune homme qui la contemplait comme une madone et passait son bras sous le sien tout en actionnant le bouton d'ouverture de la porte. La proximité de leurs deux corps, un instant, la fit flageoller, son bas ventre flambait, tout ce qui en elle pouvait durcir était dur et pourtant ses jambes devenaient ouatte. Lui, tel un premier communiant, rosissait. Dans un effort extrême Claire l'entrainait.
Del Orto jouait les portiers. Claire ne voyait que ses mains. Son embrasement laissait place à une tendre chaleur et lorsqu'elle s'installait au fond de la limousine le cuir frais du siège l'emplissait d'un désir sucré, d'une envie câline. Emmanuel hésitait. Elle le tirait à ses côtés. Les pans de l'imperméable s'entrouvraient car Claire croisait ses longues jambes. Emmanuel tressaillait. Claire se lovait. Del Orto s'installait au volant. En jetant des regards dans le rétroviseur il demandait d'un ton rogue : je vais où moi ?
La réponse de Claire claqua : " sur le port de Gennevilliers, terminal 2..." Dans le rétroviseur le regard de Del Orto se faisait interrogatif. " Allez ! en route... " Claire s'impatientait. " Mais jsuis jamais allé où voum dites madame..." Claire ricana " ce n'est pas un territoire de chasse de mon cher époux. Démarrez je vous donnerai au fur et à mesure les indications..." La main de Claire s'activait, un à un elle libérait les boutons de métal du jeans d'Emmanuel puis se glissait sous le coton de son slip. Le chaud et le dur surgirent entre ses doigts, elle serrait.
Par L'inconnu du 45
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Jeudi 4 mai
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04
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13:10
L'interphone grésillait. C'était Del Orto. Claire enfilait son imper mastic, le boutonnait jusqu'en haut, nouait la ceinture, relevait le col et se glissait dans des escarpins crème aux talons vertigineux. La voix étouffée de Del Orto, à la fois poussive et comprimée, lui confirmait que son très cher époux venait de franchir un nouveau degré dans l'expression de ses phantasmes. Ce gros porc allait en être l'instrument et elle ne pouvait réprimer un frisson à la seule pensée des doigts boudinés la fouissant. Claire dans l'ascenceur se contempla dans le miroir et sourit.
Ses talons claquaient sur le marbre du hall. Un grand jeune homme au teint blafard, posté près de la porte, la fixait de ses grands yeux noirs tristes et fiévreux. Claire d'un geste mécanique resserra sa ceinture. Entre ses cuisses une pointe glacée la faisait se raidir. Lui se mettait en mouvement. Elle se sentait comme nimbée d'un voile rèche qui abrasait chaque parcelle de sa nudité et la projetait vers ce type qui s'avançait. " Je suis Emmanuel, je viens vous prendre... " La prendre, Claire réfréna l'envie brutale de saisir au poignet cette main, qui se tendait vers elle, pour la planquer dans la braise de son sexe.
Jamais Claire ne s'était sentie dans cet état de lévitation ardente. Elle si froide, si je tiens tout sous contrôle, ne luttait plus, tout lui semblait possible. " Votre mari m'a demandé de vous tenir compagnie jusqu'à temps que nous allions le récupérer à son rendez-vous. Que souhaitez-vous que nous fissions? " Ils étaient face à face et Claire, pensait, et c'était la première fois de sa vie, l'amour. Que ce bel ange de la nuit la prenne, la caresse, la vendange, là dans le hall, debout ou allongé sur le marbre glacé.
Par L'inconnu du 45
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Mercredi 3 mai
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10:26
Les tailleurs blancs, toute la distance qu'elle maintenait avec tout ce monde du paraître, ces mecs bien comme il faut, impeccables, lisses en apparence, froids et sous contrôle, qui une fois dépouillés de leurs oripeaux de pouvoir, à poils, bite dressée, quémandait ses faveurs ou la traitait comme une beau morceau de bidoche, juteux et gouteux, lui pesait de plus en plus. Bordel de merde elle avait une furieuse envie d'être aimée pour ce qu'elle pouvait donner ; mais on ne lui demandait jamais rien si ce n'est d'ouvrir ses cuisses ou de relever son cul pour se faire besogner petitement par des gugusses qui se prenaient pour des étalons de feu.
Claire laissait glisser son peignoir, se haussait sur la pointe des pieds, levait les bras : " miroir tu m'emmerdes à me dire que je suis belle, parfaite, sans défaut... tout ça pour ça : être un trou à bites... " et ce soir ça allait continuer avec une nouvelle lubie de son cher époux. Akermann, elle ne l'appellait que par son nom, c'était son refuge. Il était fou, enfantin et lunatique, mais si attentif, prêt à lui ouvrir les portes de l'imaginaire. Leur couple improbable brinquebalait mais tenait encore la route sur la base de leur contrat initial. Elle ferait tout pour lui car il avait su lui redonner le goût de vivre mais il lui fallait rompre le cercle où ils étaient en train de s'enfermer. Vite !
Elle sortirait sans maquillage. Elle sortirait nue sous son imperméable bogardien. Elle sortirait perchée sur des talons aiguilles. Elle sortirait ointe d'huile. Elle sortirait nimbée d'un parfum capiteux. Elle sortirait avec des anneaux de gitane pendus à ses oreilles. Elle sortirait avec à l'annulaire son énorme solitaire. Elle sortirait sans sac. Elle sortirait après avoir imprimé au haut de sa fesse droite un aigle noir. Elle sortirait en espérant ne jamais rentrer.
Par L'inconnu du 45
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