le blog jecrideromandamour

Martin levait les bras au ciel en ouvrant ses paumes de mains et soupirait " comment expliquer l'inexplicable cher ami ? Le hasard a de ses facéties qui vous ouvrent des fenêtres sur des univers enfouis où se cachent des femmes de rêve. Elles s'exposent telles des filles de joie dans les vitrines de Hambourg, vous appatent de leur corps dénudé, sexe offert, cul relevé, belles et désirables, lointaines et intouchables... "

- Tu es vraiment très atteint Martin, tu m'inquiètes... François-Xavier Aldontieri posait ses belles mains sur les épaules de son poulain qui éclatait d'un grand rire franc. " Rassure-toi je n'ai jamais été aussi en phase avec le réel. C'est toi qui ignore les franges, les marges des nouveaux univers virtuels. Si ton emploi du temps de maître du monde te le permet on déjeune chez moi. Je ferai la cuisine et je t'introduirai là où tu n'es jamais allé. C'est fascinant et frustrant mais j'ai un petit marché à te proposer pour faire le plus beau coup de ta brillante carrière d'éditeur..."

Violaine, l'assistante de FX, glissait son minois sophistiqué dans l'entrebaillement de la porte. Martin, d'un signe de la main, l'incitait à glisser la plus belle part d'elle-même dans le vaste bureau. Ce qu'elle faisait avec l'allure des filles qui savent ce qu'elles sont, ce qu'elles veulent et qui l'ont. Sauf que, pour Martin, Violaine se heurtait à une politesse glacée et intéressée. Son jean taille basse, son débardeur moulant, tongs oranges et bronzage miel doré, rajoutaient à son allure arrogante une touche inimitable. Martin se levait et déposait un baiser fugace sur son front de reine.

Les jambes de Del Orto le portaient avec peine. Il s'accroupit, posa son gros cul sur le sol et il s'allongea en ne quittant pas des yeux le spectacle que lui offrait le corps de Claire en surplomb. Une splendeur immense, il aurait voulu toucher, pétrir ces seins altiers aux tétons durs et dressés, ouvrir de ses doigts les lèvres pulpeuses de ce sexe lubrifié, il bavait. Claire se plaçait juste au-dessus de lui, à hauteur de ses hanches qu'elle enserrait de ses chevilles si fines.

Del Orto se dit qu'il allait lui falloir être à la hauteur. Pour l'instant elle tenait le tenait à sa merci. L'humiliait. Il tendit au maximum ses abdo-fessiers pour que son sexe se dressa à la verticale. Claire perçut sa manoeuvre. " Voilà qui est bien mon grand. Tu as tout compris. Je suis la maîtresse donc pas touche. Pas tes pattes sales sur moi..." Dans un mouvement rapide elle fléchissait les genoux et s'empalait sur le sexe de Del Orto qui grognait. Elle poussait un cri strident et dans un mouvement brownien elle allait et venait mains sur les hanches. Del Orto serrait les dents. Il lui fallait tenir.

Del Orto sentait qu'il allait pouvoir reprendre l'initiative. Au-dessus de lui Claire commençait un monologue déjanté. Elle implorait sa mère, se traitait de salope, adjurait qu'on la traita comme telle, se tortillait, se bloquait soudain lorsque la bite de Del Orto était au plus profond d'elle. Del Orto tenait le choc. A moment précis, lorsque Claire rejeta sa tête en arrière et s'empoignait les seins, il se rétablit et la fit basculer sur le côté.