le blog jecrideromandamour

La manoeuvre de Del Orto, outre sa rudesse, précipita Claire dans une zône trouble où son plaisir, proche de l'orgasme, se butait contre le froid du béton sur lequel elle était maintenant étendue. Ils étaient encore assemblés mais immobiles, la masse de Del Orto compressait Claire. Elle s'agrippait au tissu rèche du veston du pachyderme qui, dans un beuglement rauque, levait une part de sa couenne pour tenter de reprendre la fornication. Claire en un effort qui lui tirait des gémissements relevait ses cuisses pour faciliter les à coups poussifs de Del Orto.

Au loin, sur la pente d'accès au sous-sol le feulement caractéristique des pneus d'une voiture s'amplifiait. Emmanuel, qui s'était adossé à l'une des portes de la limousine, se précipitait vers eux deux, s'agenouillait et, tout en caressant les cheveux humides de sueur de Claire, murmurait " arrêtez-vous ! On vient..." Del Orto, apoplectique, loin de stopper son ouvrage, en un rétablissement que nul n'aurait pu imaginer d'un tel tas de saindoux, enveloppait les fesses de Claire de ses battoirs et la levait. Le choc du sexe de Del Orto tout au fond d'elle lui tirait un cri rauque. Elle se retenait au cou bovin et ses yeux avaient des reflets fous.

Les phares du nouvel arrivant balayaient le mur d'en face. C'est le moment que choisissait Claire pour bramer. L'Apocalyspe que ce corps liane en fusion, en éruption, accroché à ce nabot déplumé, comme vissé à lui, partie de lui, tel une fleur vénéneuse et capiteuse tirant sa sève d'une branche pourrie. Emmanuel tétanisé restait planté à leurs côtés sans pouvoir prononcer le moindre mot. Del Orto, a son tour, libérait son foutre, par à coups, trouvait la force ultime d'aller déposer le corps de Claire sur le capot de la limousine. Cette manoeuvre dégageait son sexe et des jets de foutre aspergeaient le ventre plat de Claire.