Concours

La petite fille au jupon rouge

Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 16:49

Del Orto virait en bas du Trocadéro et il fit celui qui n'avait pas entendu. La tournure que prenait les évènements lui plaisait même si, par instant, le dérapage de son cher patron lui paraissait bien incontrôlé ; à lui de rester vigilent, d'assurer pour deux. Le ciel dégueulait une pluie grasse, les essuies-glaces miaulaient et Del Orto sentait, au fond de son calbard, surgir une formidable érection. Soudain, il prenait conscience qu'il allait peut-être vivre de l'extraordinaire, putain de merde glisser ses grosses pognes velues dans le calcif immaculé de l'inacessible Claire Akermann, emballer ses hautes fesses, les écarter, l'ouvrir et jouir de sa soumission.

Sans réfléchir il lachait d'une voix blanche peu assurée " vous pensez vraiment ce que vous dites monsieur... Votre femme vous me la donnerez... " en pensant sitôt que ce côté implorant et pleurnichard n'allait pas plaire à Akermann. Avant même que celui-ci ne réagisse, d'un air dégagé il ajoutait " faudra pas que ça traine, je gaule déjà. Je veux la baiser sur la paillasse de ma cuisine, profond, salement... " et il manquait s'emplafonner dans une camionette de livraison qui étrangement pilait à l'orange. Akermann ricanait. " Gardez-moi en vie jusque là, ce sera pour moi un spectacle inédit."

Son portable vibrait. C'était Claire. Comment devait-elle s'habiller pour le dîner chez les Duhart-Millon ? Les yeux d'Akermann pétillaient. Il plaçait sa main sur le récepteur. " Vous la voulez comment Claire : en oie blanche ou en pute ? " Del Orto, un peu surpris, hésitait un instant, avant de répondre en tailleur avec rien dessous. " Tu prends ton tailleur smoking blanc de Saint-Laurent avec rien dessous... " Un blanc. " Tu m'entends ? " un souffle : oui. " Le cul à l'air et les seins libres, ça t'ira à ravir et ça permettra à Duhart-Millon de profiter du spectacle de ta poitrine de reine..." Grand blanc. " Je suis très sérieux mon ange, tu peux mettre des bas... Je te prends à 20 heures... Sois à l'heure nous avons tant à faire..."

 

Par L'inconnu du 45 - Publié dans : La petite fille au jupon rouge
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Mardi 18 avril 2 18 /04 /Avr 18:14

Le feu était au rouge, Del Orto en profitait pour se moucher bruyamment dans un grand mouchoir à carreaux. Il faisait eau de toute part et son teint déjà rosacé tirait sur le rouge lie de vin surtout sous ses narines. " Vous habitez en banlieue ? " la voix d'Akermann se tintait de ce qu'il faut de mauvaise conscience lorsqu'il articulait banlieue, ça sonnait faux, comme un pet retenu puis qui s'échappe, puant. En réenclanchant avec une certaine brusquerie la première Del Orto lachait : non je crèche dans le tréfonds du XXième, c'est tout comme, mais c'est Paris.

" Vous devriez prévenir madame... elle va s'inquiéter de vous... " s'il ne s'était pas retenu il aurait ajouté " elle ne mérite vraiment pas d'être traitée ainsi... " mais il se retint en se disant que ce n'était pas ses oignons même si la belle et grande Claire, madame Akermann dans le civil, lui le mal baisé ou le pas baisé du tout, il lui trouvait toutes les qualités. Avec ses tailleurs blancs, son maquillage discret, ses yeux de biches aux cils si longs et si fins, sa petite poitrine ferme, ses jambes interminables et son sourire énigmatique, elle le chamboulait. Il triquait.

" Elle vous fait bander ma très chère épouse. Ne protestez pas Del Orto, je le sens, dès que vous êtes en sa présence vous virez au gris pâle. Vous tremblez et vous allongez le parcours pour mater plus longtemps ses cuisses dans le rétroviseur. Normal elle est bandante Claire mais c'est un bloc d'acier, froid et dur. A mon avis seules des mains comme les votres pourraient la dégeler. Elle a besoin d'être fouie l'impeccable, sans respect, le cul sur un capot et les cuisses écartelées. Del Orto il vous faudra la bourer profond, un jour, nous en reparlerons, mais pour l'heure dites-moi où vous créchez dans le XXième ?" 

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Mardi 11 avril 2 11 /04 /Avr 17:41

D'ordinaire Del Orto, en dépit de son alcoolémie avancée, se contentait, tout en maintenant la limousine sur la bonne trajectoire, de grommeler des remarques inaudibles. Akermann sirotait de la Chateldon glacée. " Je déteste les fins de journée, rentrer chez soi, faire le bon mari, parler aux enfants, embrasser sa chère épouse, dîner avec des cons, et le pire dormir auprès d'une femme au cul glacé... " Crispé sur son volant Del Orto faisait semblant de ne pas entendre. Akermannironisait " Vous devriez prendre ma place Antoine... "

Et puis un soir, un mardi soir d'avril venteux, après une virée encore plus calamiteuse que les précédentes, Akermann décréta qu'il ne rentrerait pas chez lui. Del Orto enrhumé jusqu'aux oreilles était resté aussi sobre qu'un chameau. Cet état lui permit de répliquer à son cher patron " alors venez chez moi ça vous fera du bien de poser vos fesses chez un prolo..." Jamais Del Orto ne s'était permis une telle familiarité mais, pour une raison qu'il ne parvenait pas à expliquer, depuis ce matin son humeur le portait à se lâcher. A plusieurs reprises il avait laissé Akermann en plan pour aller boire un demi plutôt que de rester à la porte de ses foutues boutiques.

" Bonne pioche mon cher Antoine ! A propos où habitez-vous ?" Del Orto ne put s'empêcher de soulever les épaules et de soupirer ; ça faisait plus de dix ans qu'il travaillait pour Akermann sans que celui-ci se soit soucié de son lieu d'habitation, comme de savoir s'il était marié, s'il avait des enfants ou autre détail du même acabit. Tout autre que Del Orto lui en aurait voulu de cette indifférence mais comme il le disait toujours à ses compagnons de bar " Akermann c'est un seigneur et moi j'aime bosser pour un seigneur, c'est gratifiant. Et puis ce type je suis son seul confident. Vous les trous duc vous végétez avec de menu fretin moi je fais dans le grand..."

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Lundi 10 avril 1 10 /04 /Avr 14:51

Del Orto somnolait. Dans les vapeurs d'alcool ses rêves rejoignaient les petites de son patron, nues face à lui. Quel plaisir sadique que de voir leur regard soudain empli de peur, de dégoût, de répulsion quand elles découvraient son torse courtaud et velu, son bide pendant, ses courtes pattes arquées et son sexe turgescent, rose porc. Akermann le sentait et sans ménagement il les poussait entre les mains moîtes de Del Orto. Fouir d'abord, aller à l'essentiel, là où les défenses sont les plus vulnérables. Avec un doigté étonnant Del Orto, après les avoir étendues à même le parquet, les caressait, les enflammait et les amenait à quémander.

Pour Akermann la volupté de ces corps asservis par le plaisir, incontrôlés, se projetant, s'ouvrant sans pudeur, animalité pure, triomphe des pulsions, marquait la fin de son plaisir. La mécanique des corps accouplés l'ennuyait et plus encore la pauvreté des jeux buccaux. Voyeur pour la beauté de l'avant l'observation muette de la copulation lui donnait envie de gerber. Chez lui seul faire l'amour à une femme aimée lui semblait digne de son goût immodéré pour la beauté des femmes.

Dans la voiture qui le ramenait à son appartement rue Guynemer Akermann soliloquait. " Vous ne me comprenez pas mon cher Del Oro. Comment un type comme moi qui a tout : une position de grand de ce monde, une femme superbe, de beaux enfants, peut-il passer son temps, le perdre diriez-vous, à se trimballer dans des magasins de filles, de n'en ramener jamais aucune, sauf de temps en temps des filles perdues, maigrichonnes, oisillons sans nid, pour en définitive saoûler au propre comme au figuré son chauffeur avec toujours les mêmes histoires ? Après tout vous vous en fichez Del Orto ! Je vous paye, ya pire comme situation...

  

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Vendredi 7 avril 5 07 /04 /Avr 10:54

Akermann commençait toujours par les boutons du chemisier, un à un, de bas en haut, avec lenteur libérer l'opulence et la splendeur des poitrines frémissantes puis continuer son oeuvre par le zip bref d'une fermeture éclair abaissée, faille ouverte, la taille libérée. La corolle ou le tube, selon la jupe, ample ou droite, entamait sa glisse au fil des cuisses révélant à son regard la mugnificence de l'arche des hanches. Akermann tremblait. La jupe dévalait jusqu'à cerner les chevilles de la belle exposée. Temps suspendu, corps encore voilé de fines dentelles, minuscules remparts dont il exigeait la reddition.

A bonne distance Akermann goûtait cette gestuelle unique qu'ont les femmes en ces derniers instants. L'arrogance de leur poitrine dévoilée, projetée par le mouvement de leurs bras, pinces aux doigts habiles qui dégrafent, jettent sans pudeur, avec provocation, l'étrange réceptacle qu'est leur soutien-gorge, comme si ces balconnets, bogues de fruits sauvages, étaient emplis d'un suc aphrodisiaque. Akermann réfrénait ses mains. Elles se voulaient elles aussi réceptacle.

Les petites marquaient un temps d'arrêt, quêtaient une approbation. Le silence glacé d'Akermann leur répondait. Telle des vierges prises en faute, en un mouvement rapide elle glissaient leurs doigts sous leur string. Les petites d'Akermann portaient toujours des strings. Certaines voltaient, offraient l'image de leurs fesses haut perchées avant de faire filer la mince ficelle au long de leurs cuisses. Akermann se rapprochait. A la barrière des genoux, les petites devaient se pencher ou s'accroupir. Akermann sentait monter son désir. 

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