le blog jecrideromandamour

Martin échafaudait, tout en entraînant Violaine et François-Xavier dans la pièce où il écrivait, la réplique qu'il allait servir pour, à la fois, tempérer les ardeurs vengeresses du mari trompé à l'endroit de Laure, c'était vital, et maintenir la pression sur lui pour l'amener là où, depuis le début, il le souhaitait. Voie étroite, dangeureuse, excitante aussi, mais surtout hors des sentiers battus. C'était du tordu de chez tordu bien amené par les deux petites séances où Violaine avait payé, avec brio et une bonne part de plaisir, de sa personne. Le poisson était ferré et, comme pour la pêche au gros, tout allait se jouer à la patience, dans la capacité de résistance du piégé et l'art de l'estocade du piégeur. Violaine, sans avoir besoin d'échanger le moindre mot, suivait la pensée de son complice.

Le lieu, son lieu d'écriture, carpharnüm de livres empilés, de revues jetées en vrac sur le plancher, de toiles posées sur des chaises et de manuscrits bien rangés sur la grande planche posée sur deux tréteaux, réveillait chez FX son âme d'éditeur, si tant est qu'un éditeur ait une âme. " Si tu me conduis dans le Saint des saints c'est qu'il y a anguille sous roche mon grand... " Martin souriait tout en allant activer son ordinateur. " Installes toi à ma place cher mécéne, je vais t'ouvrir une fenêtre sur un monde que tu ignores et qui, je crois, va t'intéresser. Tu me semble mûr..."

La manoeuvre fut rapide et la connection immédiate. Martin cliquait sur des galeries et une batterie d'images de taille réduite s'affichait. FX se penchait pour mieux voir. Martin installait un diaporama. Une à une les photos s'épandaient sur l'écran et un grand silence s'installait. Martin épuisait chacune des galeries puis se portait sur un autre site. " Je t'ai sélectionné les trois meilleurs, les plus esthétiques, ceux qui ont un plus, pas la grosse daube avec des poufs matées par des beaufs. Du premier choix, du beau, à mon avis un réservoir fantastique pour un grand prédateur de ton espèce. " Merde ! Celle-ci me fait bander. Repasse moi cette série de photos d'elle... Véro, ça ne lui va pas, c'est de l'or en barre cette fille... "

Martin baissait le store et la terrasse s'en trouvait apaisée, une lumière fine donnait à l'intensité solaire ce relachement si propice aux mélanges des corps. Pour l'heure, en dépit de la vêture minimale de Violaine, les trois mâles, l'un repu, les deux autres en attente, se contentaient de donner à leurs corps la dose de sucres lents nécessaire pour leurs futurs combats. Le Claret, frais, excitait leurs bouches de ses saveurs de bonbons anglais. FX, en bras de chemise retroussées, plaquait ses grands yeux verts dans ceux d'une Violaine toujours sous tension qui, à chaque plongée vers son assiette, semblait donner en offrande la profondeur de ses seins.

A cet instant Martin aurait pu rompre le silence, donner à François-Xavier les clés, l'apaiser. Il n'en fit rien, estimant que le coriace avait encore besoin d'un nouveau coup de boutoir avant de rendre les armes. La partie allait cette fois-ci être plus serrée car FX allait se tenir sur ses gardes. Violaine sentait elle aussi que tout se jouerait maintenant. Le portable de FX palpitait. Violaine souriait. La précision reste l'élément capital de l'art militairepensait-elle et le froncement de sourcils de FX lui démontrait que l'appat à l'autre bout de la ligne ferrait le gros poisson. Tout restait à faire.

" Trop, trop c'est trop... " Le regard de François-Xavier empli de flou soulignait le trouble intense qui le gagnait. Sous la table Martin posait sa main sur la cuisse de Violaine qui se crispait. " On peut savoir ce qui se passe demandait-elle avec le plus de candeur possible, avant d'ajouter moi je vais prendre une douche... " Le plat de la main de FX s'abattait sur le plateau de la table ébranlant la vaisselle et les verres " Non tu restes ici ! Plus exactement tu me suis... " Il était debout et la tirait sans ménagement hors de sa chaise. Martin ne bronchait pas, le plan se déroulait selon la feuille de route.

Violaine défaisait la ceinture du petit mec, ouvrait sa braguette fébrilement et plongeait ses mains sous son calbard pas très net pour extraire une bite turgescente, gonflée et d'une taille sans commune mesure avec le médiocre calibre de son propriétaire. FX avait une moue de dégoût mais il n'en restait pas moi posté au-dessus de ce qui s'annonçait un beau carnage. Martin s'accroupissait derrière la tête de Violaine et il posait délicatement sa nuque sur ses genoux. Violaine se cabrait, projetait ses hanches et s'offrait au braquemard dressé. Martin tirait une capote de sa poche de chemise et la tendait au compteur d'habitants. Violaine s'impatientait et elle empoignait le sexe pour que l'opération de capuchage se fasse plus vite.

Le petit mec, soudain sûr de lui la repoussait et se relevait pour se débarasser de son futal. Sa gaule sous latex paraissait encore plus démesurée dans cette position où, avec ses groles pourries et ses chaussettes minables, il avait l'air d'un VRP en goguette dans un hôtel borgne. Violaine semblait fascinée par la taille du membre qui allait la fendre, elle quémandait " viens bordel ! viens ! " Le petit mec arborait un petit sourire satisfait. Il claquait des doigts et intimait l'ordre à Martin de porter sa victime sur le plateau d'accajou de la table. Il s'exécutait. La chatte de Violaine luisait. En se dandinant comme un cow boy qui va défourailler il se plaçait face à elle, mains sur les hanches, puis tel un bouc, sans même orienter sa bite, d'un coup de boutoir sec et violent il investissait Violaine qui, sous le choc, eut le souffle coupé.

La suite fut un limage en règle, alternant des va et vient rapides et des temps d'extrême lenteur, des blocages tout au fond qui relevait Violaine comme si elle était emplalée sur une trique. Elle ruisselait. Lui ahanait en lui pétrissant le cul. Violaine eut un orgasme cataclysmique et ruissela. Le petit mec sans s'émouvoir la retournait comme une crèpe et la plantait aussi durement au cul. Il ne la lacha plus, la bourrant avec intensité et violence, elle l'encourageait d'une voix de plus en plus blanche et faible " vas-y, vas-y... encore plus fort... " Et lui ferme sur ses petites cannes y allait de bon coeur jusqu'à l'instant où il brama tout en déchargeant par à coups. Il était violet.