Akermann commençait toujours par les boutons du chemisier, un à un, de bas en haut, avec lenteur libérer l'opulence et la splendeur des poitrines frémissantes puis continuer son oeuvre par le zip bref d'une fermeture éclair abaissée, faille ouverte, la taille libérée. La corolle ou le tube, selon la jupe, ample ou droite, entamait sa glisse au fil des cuisses révélant à son regard la mugnificence de l'arche des hanches. Akermann tremblait. La jupe dévalait jusqu'à cerner les chevilles de la belle exposée. Temps suspendu, corps encore voilé de fines dentelles, minuscules remparts dont il exigeait la reddition.
A bonne distance Akermann goûtait cette gestuelle unique qu'ont les femmes en ces derniers instants. L'arrogance de leur poitrine dévoilée, projetée par le mouvement de leurs bras, pinces aux doigts habiles qui dégrafent, jettent sans pudeur, avec provocation, l'étrange réceptacle qu'est leur soutien-gorge, comme si ces balconnets, bogues de fruits sauvages, étaient emplis d'un suc aphrodisiaque. Akermann réfrénait ses mains. Elles se voulaient elles aussi réceptacle.
Les petites marquaient un temps d'arrêt, quêtaient une approbation. Le silence glacé d'Akermann leur répondait. Telle des vierges prises en faute, en un mouvement rapide elle glissaient leurs doigts sous leur string. Les petites d'Akermann portaient toujours des strings. Certaines voltaient, offraient l'image de leurs fesses haut perchées avant de faire filer la mince ficelle au long de leurs cuisses. Akermann se rapprochait. A la barrière des genoux, les petites devaient se pencher ou s'accroupir. Akermann sentait monter son désir.
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