A cette heure de la journée le bar du Fouquet's avait des allures d'un club du 3em âge cosmopolite avec un fort taux de japonais bardés de leurs ustensiles habituels : sac Vuitton et appareils photos numériques. Emmanuel, le barman, reconnu Akermann et lui indiqua d'un petit signe de tête le meilleur point de chute. Il leva légèrement ses sourcils, étonné de voir celui-ci flanqué d'un Del Orto, rouge et dégoulinant, ça lui parut aussi déplacé qu'une chemise à fleurs sous une veste de chez Colette, la reine de la tendance de la rue StHonoré.
Del Orto posa son gros cul sur le fauteuil avec la gêne qu'ont les mecs qui débarquent dans un lieu où il ne se sentent pas à leur place. Il ne pouvait s'empêcher de penser à la suite qu'allait prendre cette soirée hors norme, ça le faisait passer de coulées brûlantes de sueur qui engluaient ses gonades à des traits glacés qui filaient sous ses aisselles. Plus il regardait Akermann plus il se disait qu'il était suffisamment déjanté pour aller au bout de ses délires mais quand lui allait passer à l'action, poser ses grosses paluches sur la peau diaphane de Claire comment allait-elle réagir ?
- Vous gambergez Del Orto, je vous sens en proie à la crainte d'avoir été mis en appétit et de se retrouver au pain sec. Rassurez-vous, le festin va être orgiaque. Vous allez être précipité dans le stupre et la fornication avec une fille de rêve, un corps superbe, quasiment inviolé comme les sommets inacessibles, l'immaculé, l'ivresse des cimes et surtout vous aller la débonder, l'ouvrir, lui révéler les extrêmes délices de la soumission. Claire a besoin de sale. Elle est si impeccable, si papier glacé, une forme de Carole Bouquet sous les grosses paluches de Depardieu.
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